Pour cette nouvelle année,
Soyez confiants, n’ayez pas peur,
Au fond de vous, la richesse du cœur.
La vie se cache, au plus profond,
Dans chaque geste, chaque horizon.

Nous avançons, guidés par le passé,
Sur un chemin aux multiples possibilités,
Un livre, un tableau, un son,
Suffisent parfois à faire éclore l’émotion.

Alors, arrêtez-vous, contemplez les cieux,
La mer, les étoiles, et plongez dans les vœux.
C’est là que naît le miracle, la Joie,
Elle se trouve en vous, là, sous votre toit.

La fraternité, l’âme des êtres,
L’action solidaire, un chemin à connaître.
Donnez sans compter, et vous recevrez,
Le sourire au matin d’un café partagé.

Un lien fort et pur, éternellement solide,
Un amour sincère qui jamais ne s’affecte,
Et dans chaque instant, une phrase limpide:
« Je vous embrasse, vous aime et vous respecte »

code

Ce texte poétique s’inspire d'un écrit de M. Dufourcq, cofondateur d'APS. Il invite à la contemplation de la beauté du monde à travers l'art, la musique, les étoiles... tout en célébrant la fraternité et la solidarité. Cette réflexion a inspiré l'univers graphique de cette carte, avec un clin d'œil à l'alphabet codé de Peter Saville.

Ce dernier conçoit en 1983, les pochettes de disques du groupe New Order. Il commence par un maxi 45 tours dont le visuel intrigue. Ornée de petits carrés colorés sans signification apparente, cette énigme visuelle se répète sur les disques suivants, toujours sans explication. Plus tard, le groupe publie un album accompagné d’une roue de couleurs, tout aussi mystérieuse.

Le magazine anglais NME lance un appel à ses lecteurs pour résoudre l’énigme. Les réponses affluent, mais c’est une lettre de deux adolescents suisses, frère et sœur, qui dévoile la solution. Avec humour et dans un anglais approximatif, ils expliquent que les carrés colorés forment un alphabet et des chiffres, révélant les titres des disques, le nom du groupe et leurs références.

Cette révélation fascine les lecteurs du NME et consacre ces pochettes au rang d’objets cultes.

« Ils m’ont joué leur chanson Blue Monday. Cela ressemblait à quelque chose qu’une machine aurait pu jouer toute seule. (…) J’ai pris cet objet intéressant qui était là et j’ai demandé : “Wow, qu’est-ce que c’est ?” Je n’avais jamais vu de disquette auparavant. (…) Quand je suis rentré chez moi, je savais que la pochette reproduirait une disquette. Les seules informations qu’on me demandait de mentionner étaient New Order, les titres des chansons et la référence d’usine de Factory Records. J’ai décidé de les faire apparaître sous la forme d’une colonne de couleurs codées. (…) Quand l’album est sorti, j’ai ajouté une roue de couleurs au dos pour déchiffrer le code. »

- Peter Saville